Pourquoi nous avons créé Eryon : retour sur l’origine du projet

📅 publié le 14/08/2025
⏱️ 3 min de lecture

Avant Eryon, il y a eu des heures de relecture. Trop d’heures.

Pas celles qu’on consacre à faire progresser un projet ou à concevoir une stratégie. Non, celles que l’on passe, document après document, à vérifier des tournures, traquer des incohérences réglementaires, relire des citations scientifiques, s’assurer que chaque élément est conforme, aligné, à jour. Ces heures-là, nous les avons connues chez Ypsomed pour moi, Gabin, chez LFB pour Hugo. Et ce n’était pas l’exception : c’était la norme.

Nous n’étions pas dans des fonctions réglementaires à proprement parler. Et pourtant, chaque lancement, chaque support, chaque initiative passait nécessairement par cette étape : lire, corriger, attendre un retour, relire, transmettre, valider. Un processus chronophage, morcelé, source de tensions entre les services et de découragement pour les équipes, pourtant très qualifiées.

L’idée d’Eryon : automatiser pour se recentrer sur l’essentiel

C’est dans ces moments que l’idée d’Eryon a pris racine. Si l’on passe autant de temps à répéter des actions si peu valorisantes, n’est-ce pas le signe qu’un outil manque ? Et si ce manque est partagé dans plusieurs structures, n’est-ce pas le signe qu’un modèle doit être repensé ? Comme le résume Elon Musk : “You should automate tasks that are repetitive and boring, because that’s what computers are for.” Dans ses interviews, il insiste souvent sur le fait que les humains devraient se concentrer sur les tâches à forte valeur ajoutée et laisser les machines gérer ce qui est répétitif ou monotone.

Une symbiose entre l’Homme et la machine

Avec Hugo, nous avons confronté nos expériences, nos méthodes, nos frustrations. Et très vite, nous avons compris que la solution ne pouvait pas être ni uniquement humaine ou technologique. Elle devait être une symbiose de l’Homme et de la machine. Elle devait s’adapter aux exigences de notre secteur, à sa sensibilité réglementaire, à sa rigueur scientifique. Et elle devait être souveraine, parce que la donnée de santé n’est pas une donnée comme les autres.

La naissance d’Eryon : une réponse concrète à un besoin terrain

Nous avons alors fait ce que nous savions faire : structurer, tester, itérer. Nous avons cherché un partenaire technique capable d’élever cette vision à la hauteur des standards du secteur. C’est ainsi qu’Adrien nous a rejoints, avec une maîtrise rare des environnements sécurisés et de l’architecture logicielle adaptée aux contraintes du monde de la santé.

Aujourd’hui, Eryon, c’est la réponse à un besoin que nous avons connu de l’intérieur. Une solution née non pas d’une intuition abstraite, mais d’un vécu opérationnel concret. Nous n’avons pas voulu créer un énième logiciel d’IA générique. Nous avons voulu créer l’outil que nous aurions rêvé d’avoir quand nous étions de l’autre côté.

Une vision guidée par l’expérience

Et c’est ce qui guide chacune de nos décisions. Nous avons fait le choix de la souveraineté, de la performance et de l’adaptation aux besoins réels des équipes réglementaires et médicales. Parce que chaque minute gagnée sur des tâches répétitives est une minute de plus pour innover, pour soigner, pour avancer.